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Le T-34 est un char moyen soviétique introduit en 1940, déployé avec l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale contre l'opération Barbarossa.

Son canon de char de 76,2 mm (3 po) était plus puissant que ses contemporains tandis que son blindage incliné à 60 degrés offrait une bonne protection contre les armes antichars. La suspension Christie a été héritée de la conception du char M1928 de l'américain J. Walter Christie, dont des versions ont été vendues sans tourelle à l'Armée rouge et documentées comme des "tracteurs agricoles", après avoir été rejetées par l'armée américaine. Le T-34 a eu un effet profond sur le conflit sur le front de l'Est pendant la Seconde Guerre mondiale et a eu un impact durable sur la conception des chars. Après que les Allemands ont rencontré le char en 1941, le général allemand Paul Ludwig Ewald von Kleist l'a qualifié de "meilleur char du monde" et Heinz Guderian a affirmé la "vaste supériorité" du T-34 sur les chars allemands. "Dès juillet 1941, le chef de l'OKW, Alfred Jodl, nota dans son journal de guerre la surprise face à ce nouveau et donc inconnu armement prodigieux déchaîné contre les divisions d'assaut allemandes." [9] Bien que son armure et son armement aient été dépassés plus tard dans la guerre , il a été décrit comme la conception de char la plus influente de la guerre.

Le T-34 a été le pilier des forces blindées soviétiques tout au long de la guerre. Ses spécifications générales sont restées pratiquement inchangées jusqu'au début de 1944, date à laquelle il a reçu une mise à niveau de sa puissance de feu avec l'introduction de la variante T-34/85 grandement améliorée. Sa méthode de production a été continuellement affinée et rationalisée pour répondre aux besoins du front de l'Est, rendant le T-34 plus rapide et moins cher à produire. Les Soviétiques ont finalement construit plus de 80 000 T-34 de toutes les variantes, permettant d'aligner un nombre toujours plus grand malgré la perte de dizaines de milliers de personnes au combat contre la Wehrmacht allemande.[11] Remplaçant de nombreux chars légers et moyens au service de l'Armée rouge, c'était le char le plus produit de la guerre, ainsi que le deuxième char le plus produit de tous les temps (après son successeur, la série T-54/T-55). [12] Avec 44 900 perdus pendant la guerre, il a également subi le plus de pertes de chars de tous les temps.[13] Son développement a conduit directement au T-44, puis aux séries de chars T-54 et T-55, qui ont à leur tour évolué pour devenir le dernier T-62, qui forme le noyau blindé de nombreuses armées modernes. Les variantes du T-34 ont été largement exportées après la Seconde Guerre mondiale, et pas plus tard qu'en 2018, plus de 130 étaient encore en service.

(Wikipédia)